2. ...de promouvoir ses activités...

Aujourd’hui, promouvoir son entreprise est nécessaire pour ne pas se faire écraser par la concurrence. En effet, celle-ci est devenue de plus en plus forte à cause d’Internet. Malgré cette concurrence, les nouvelles entreprises ont du mal à rivaliser avec les entreprises phares du secteur présentes depuis longtemps sur le web. C’est pour cela qu’elles doivent utiliser tous les instruments à leur disposition pour espérer survivre dans ce processus de la mondialisation.

Google s’inscrit dans ces instruments. En effet, il est le moteur de recherche le plus utilisé dans le monde avec 92,9 % de parts de marché en 2016 selon Stat Counter. En France, toujours en 2016, il a 94,1 % de parts de marché puisque 3 personnes sur 4 utilisent le navigateur pour faire une recherche. De ce fait, il génère environ 95% du trafic sur un site Internet. Il est donc essentiel pour le site d’une entreprise d’apparaître sur Google. Mais cela ne suffit pas, il faut être placé dans les premiers résultats car le premier lien visible totalise environ 85% à 90% des clics selon eskimoz.fr. Pour espérer avoir une chance d’être le premier résultat de la recherche, puisque Google indexe un milliard de sites web et milliards de pages, il faut se référencer. Pour cela, il existe deux types de référencement :

Le référencement naturel ou SEO (Search Engine Optimization) correspond à toutes les méthodes ou techniques pour mettre son site en première position de manière gratuite. Celui de Google garantit un trafic sur le long terme mais il prend du temps vu qu’il faut six mois pour observer des effets positifs. Mais, pour les obtenir, il faut remplir un maximum d’éléments de référencement utilisés par Google comme les balises HTML (style de l’écriture du site web), les titres des pages, les metas description (la description étant sous le titre dans le moteur de recherche), les attributs (alt) pour référencer les images… La structure des URL, le temps de chargement, l’organisation du site, la pertinence des mots-clés, leur placement dans les contenus et les fichiers robot.txt sont autant d’autres éléments nécessaires pour être sûr d’être la première page à apparaître sur Google. Mais, ce qui prime sur tout le reste, c’est si le site est « responsive » c’est-à-dire qu’il est compatible sur mobile.
Le référencement payant qui est tout simplement le fait d’acheter des mots-clés pour avoir des liens sponsorisés, ceux qui apparaissent en premier. Mais aussi pour bénéficier de la « longue traîne SEO » qui définit des expressions-clés d’au minimum 4 mots pour être sûr d'être positionné sur des requêtes plus précises. Ces mots-clés précis mais moins utilisés, ce qui implique moins de concurrence, permettent d’attirer 80% d’un trafic de plus grande qualité.

Les entreprises doivent donc utiliser Google, le moteur de recherche le plus utilisé au monde, pour apparaître sur Internet, mais il ne faut pas s’arrêter qu’à lui, il existe d’autres moteurs de recherche comme Bing de Microsoft.

En général, le référencement suffit à rendre visible une entreprise. Mais être visible ne suffit pas pour gagner de l’argent, il faut se faire connaitre. Pour cela, les entreprises ont recours à des campagnes publicitaires sur Internet. Pour cela, GAFAM, surtout Google et Facebook, propose des outils pour cibler les clients potentiels. En effet, ils collectent les données personnelles des utilisateurs, c’est-à-dire tous les renseignements identifiant directement ou indirectement une personne comme le nom, le prénom, la photo, la date de naissance… Mais, surtout, ils récupèrent les informations permettant de cerner vos centres d’intérêt. Ces informations sont laissées par les internautes lorsqu’ils, par exemple, réagissent à une publication sur Facebook. Les « J’aime » sont enregistrés et analysés pour définir le profil de l’internaute. Sur Google, c’est le comportement de l’utilisateur qui est analysé : les liens qu’ils cliquent, les vidéos qui regardent sur la plateforme de streaming de Google : YouTube et jusqu’à très récemment (juin 2017), il analysait les courriels envoyés depuis Gmail pour cerner les désirs d’achat de l’internaute. Sur Android, la localisation peut être enregistrée. Ces données sont collectées avec l’accord de l’internaute puisque tout ce à quoi elles servent est énuméré dans les conditions générales d’utilisations ou dans les règles de confidentialité, peu souvent lues.

L’utilité de ces enregistrements est de rendre service à l’utilisateur en lui proposant du contenu publicitaire adapté à ses attentes et ses envies. Mais, cela rend service aux entreprises puisque grâce à cette méthode de publicité ciblée, la probabilité de toucher une personne qui sera intéressée par leurs produits ou services augmente. Elles gagnent donc de l’argent car elles ont plus de chances de parvenir à vendre qu’avec des campagnes publicitaires télévisées ou dans la presse, même si elles doivent acheter à Google et à Facebook leurs services pour qu’ils proposent les publicités de l’entreprise. Malgré cela, cet investissement sera rentabilisé car la publicité sera visible sur tous les supports (mobile, tablette, ordinateur), ce qui permettra de toucher tous les internautes puisque, selon CRÉDOC, 60% des français utilisent leur smartphone pour aller sur internet en 2016. Toujours la même année, 51,3% des internautes dans le monde utilisent leur téléphone pour aller sur internet selon Stat Counter. Tout ce système de publicités ciblées s’inscrit dans le marché du BIG DATA (l’ensemble des données collectées) qui a généré près de 21 milliards d’euros en 2016 dans le monde.

Malgré l’importance d’Internet dans la croissance des entreprises, il y a 2 entreprises françaises sur 3 qui sont présentes sur internet mais seulement 48% des TPE (très petites entreprises).

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